Le mot « apartheid » vient de l’afrikaans, une langue dérivée du néerlandais et parlée par les colons hollandais d’Afrique. Littéralement, il signifie «séparation ». Dans les faits, il s’agit d’un concept apparu officiellement en 1948 dans les textes de loi de l’Afrique du Sud et par lequel les dirigeants blancs imposent une ségrégation raciale à toute la population. Cette ségrégation raciale se traduit principalement par une limitation des lieux de séjour des Noirs, de leurs lieux de travail, et plus généralement par une séparation systématique des populations issues des colons et des populations indigènes.
Cette ségrégation raciale eut bien sûr des effets désastreux sur la démocratie et l’égalité en Afrique du Sud : alors que les Blancs n’étaient que cinq millions, les gens de couleurs diverses étaient plus de 36 millions. Les Blancs constituaient donc 13% seulement de la population, mais possédaient, grâce à l’apartheid, 87% des terres. Elle a été officiellement abolie en 1991.
Cette ségrégation raciale eut bien sûr des effets désastreux sur la démocratie et l’égalité en Afrique du Sud : alors que les Blancs n’étaient que cinq millions, les gens de couleurs diverses étaient plus de 36 millions. Les Blancs constituaient donc 13% seulement de la population, mais possédaient, grâce à l’apartheid, 87% des terres. Elle a été officiellement abolie en 1991.
Ségrégation raciale :
La ségrégation raciale est une séparation organisée, de droit ou de fait, entre des groupes différenciés par la couleur de la peau(notamment entre les Noirs et les Blancs), à l'intérieur d'un même pays. La séparation peut être physique avec des lieux interdits à certains groupes (restaurant, toilettes, école, cinéma, logement) ou prendre la forme de discrimination (à l'embauche, à la location, aux droits civiques).
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